C’était fantastique ! Je ne sais pas comment se déroulent les autres cours de couture mais ce qui était super c’est que nous n’étions que six ce qui nous permettait de bien avancer car les conditions étaient optimales. Corinne et Eve sont très attentives à leurs élèves, elles nous guident pas à pas et sont très disponibles. Le fait d’être guidé ainsi à chaque étape de son projet est très motivant et aide beaucoup. Cela permet également d’apprendre plus vite. Dès que l’on se trompe, on a la possibilité de se faire corriger, on ne perd pas son temps à attendre. C’est comme cela que l’on peut relever de tels défis comme réaliser une veste, un élément très complexe, en un temps record. (Rires)
Le fait de réaliser un patron est un outil intéressant, c’est aussi une des grandes forces de l’école. Toutes n’ont pas ce souci du travail effectué de façon si minutieuse. Cette exigence est capitale pour la suite. Le patronage est le début du travail. Grâce à ce patronage, on positionne le patron sur la toile coton, on coupe, on monte notre pièce et grâce à cette toile on va pouvoir l’essayer et voir ce qui ne va pas. Le prototype en toile permet de corriger ses erreurs et de voir si le modèle correspond bien à ce que nous voulions. Cela nous entraine également à piquer pour ne pas gâcher le « vrai » tissu. C’est très long (tout comme le traçage, ou encore le fait de recommencer une manche !), ce n’est pas le plus amusant, car on a envie d’être dans le vif du sujet, mais tellement important. Le fait que Corinne ait travaillé avec les plus grands couturiers est précieux. Elle nous transmet les bons réflexes. Nous sommes très bien dirigés. Pour vous donner une idée de ce travail de préparation (patron et montage de la toile), je n’ai travaillé sur le « vrai » tissu qu’1/5e du temps de la réalisation de ma veste. Il me reste maintenant tout le travail de finition intérieure, la doublure.
« Je n’avais jamais fait de couture avant septembre 2019. »